Propriété intellectuelle

Propriété intellectuelle

La labellisation des offres légales de contenus en ligne

La Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), a défini par décret du 10 novembre 2010, la procédure applicable pour les professionnels qui souhaitent candidater à la labellisation des offres légales de contenus sur Internet. Le label est attribué aux professionnels dont l’activité est d’offrir des services de communication de contenus en ligne.

Propriété intellectuelle

Comment valoriser la marque France ?

A l’issue d’une étude de plusieurs mois, associée à l’audition de multiples acteurs économiques, le député et ancien Ministre Yves Jégo, a remis, le 6 mai 2010, un rapport visant à faire du « Made in France » un instrument de traçabilité au service des consommateurs. Considérant que « la traçabilité de l’origine est aujourd’hui au coeur des enjeux d’une transparence souhaitée par une part croissante des consommateurs et des entreprises »,

Propriété intellectuelle

Oeuvres orphelines : vers un droit à l’adoption ?

Le 28 octobre 2010, les sénateurs ont voté le projet de loi sur les œuvres orphelines. Ce qui devait être une petite révolution portant sur le régime de ces œuvres s’avère n’être qu’une définition de l’œuvre orpheline (« l’œuvre orpheline est une oeuvre protégée et divulguée, dont les titulaires de droits ne peuvent pas être identifiés ou retrouvés, malgré des recherches avérées et sérieuses ») qui serait insérée

Propriété intellectuelle

Les professionnels exclus de la redevance pour copie privée

Dans la continuité des conclusions de l’avocat général près la Cour de justice de l’Union européenne appelant à une interprétation stricte de ce que doit être la notion de copie privée (art. L. 122-5, 2e CPI), la CJUE a rendu le 21 octobre 2010 un arrêt historique relatif à la copie privée en Espagne, remettant en question le système de la copie privée en France. La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par une juridiction espagnole

Médias, Propriété intellectuelle

La mise en oeuvre de la « Carte musique »

Ce traitement doit permettre la mise en oeuvre du Décret du 25 octobre 2010 relatif à la « Carte musique» qui vise à inciter les internautes âgés de 12 à 25 ans à consommer des offres de musique légale et payante. Ce téléservice de l’administration est la première des vingt-deux propositions du rapport « Création et internet » remis le 6 janvier 2010 au ministre de la culture et de la communication.

Propriété intellectuelle

Google Suggest et la diffamation

Nouvelle affaire, nouvelle décision à l’encontre de « Google Suggest » : le 8 septembre 2010, le tribunal de grande instance de Paris a décidé que l’orientation de recherches vers des résultats incluant des mots tels que « viol », « prison », « condamné », « sataniste », alors que l’internaute avait uniquement tapé dans la barre de recherche de Google des mots clés correspondant au patronyme d’une personne physique,

anticorruption
Propriété intellectuelle

Propriété intellectuelle : les juridictions compétentes

Lors de son déplacement au Palais de justice de Strasbourg, le 20 septembre 2010, Madame Alliot-Marie, Ministre d’état et Garde des Sceaux, est revenue sur la spécialisation des juridictions et, notamment sur la question du décret n°2009-1205 du 9 octobre 2009 qui avait privé le Tribunal de grande instance de Strasbourg de sa compétence en matière de propriété intellectuelle.

Propriété intellectuelle

Contentieux relatifs aux logiciels créés par des salariés : seul leTGI est compétent

La juridiction prud’homale est totalement incompétente pour connaître d’une demande d’indemnisation qui a pour objet la cession des droits de propriété et d’utilisation d’un logiciel créé par un salarié avant son embauche dans une entreprise, dès lors que toutes les contestations relatives à des droits d’auteur relevant des juridictions de l’ordre judiciaire sont de la compétence exclusive du Tribunal de Grande Instance.

Propriété intellectuelle

Le rapport sur la contrefaçon de l’Union des fabricants

Propriété industrielle – Contentieux Contrefaçon L’Union des fabricants dévoile son rapport sur la contrefaçon L’Union des fabricants a rendu, le 13 avril 2010, son rapport sur la contrefaçon, commandé par le Ministère de l’économie. Les constatations rendues sont sévères, mais réalistes, car découlant directement du terrain et de sondages réalisés auprès d’entreprises implantées en France. La contrefaçon leur a occasionné une perte estimée à 6 milliards d’euros. Elle a changé de dimension, de nature et de cible. Aucun pays, ni aucun secteur d’activité ne sont épargnés. De nouvelles tendances se dégagent. La contrefaçon touche désormais tous les secteurs d’activité, allant de l’alimentaire au bâtiment en passant par l’automobile, le luxe, le textile, les composants informatiques, les médicaments, les industries culturelles ou les parfums et cosmétiques. Connue pour être un proche parent des trafics de drogue, réseaux criminels organisés et prostitution, elle fait de nouvelles victimes. En restreignant le progrès et la compétitivité des entreprises, elle réduit la croissance et empêche la création d’emplois, ce qui s’avère catastrophique en cette période de crise. Elle nuit également au consommateur en le trompant, portant atteinte à sa santé, sa sécurité et ignore les principes du développement durable et du commerce équitable. Aussi et désormais, lutter contre la contrefaçon, c’est protéger le consommateur autant que les entreprises. Si les moyens de lutte sont connus, la mondialisation du phénomène en complique la mise en oeuvre effective. La solution doit être globale et mondiale. « Durcir les réglementations à travers le monde, harmoniser les législations des 27 au sein de l’Union et leur mise en œuvre effective par l’ensemble des états membres, améliorer la coopération entre les acteurs publics comme privés, sensibiliser efficacement et durablement le consommateur avec l’ambition de le persuader que la lutte anti-contrefaçon est sienne » : telles sont les préconisations prometteuses et ambitieuses de ce rapport. Unifab Rapport du 13 avril 2010 (Mise en ligne Mai 2010) Autres brèves La lutte contre la contrefaçon s’intensifie sur les plates-formes de commerce électronique (Mise en ligne Janvier 2010) Compétence exclusive des tribunaux de grande instance en matière de contrefaçon (Mise en ligne Mai 2009) Vers un plan européen global de lutte contre la contrefaçon et le piratage (Mise en ligne Octobre 2008) Contrefaçon : de nouveaux délais pour agir (Mise en ligne Septembre 2008) Un réseau de fausses licences Microsoft démantelé (Mise en ligne Juin 2008) La première application par les juges du nouveau référé en matière de marque (Mise en ligne Mai 2008) Contrefaçon par imitation : quels critères ? (Mise en ligne Décembre 2007) Mise en ligne de liens commerciaux sponsorisés portant atteinte aux droits des tiers (Mise en ligne Décembre 2007) La loi sur la lutte contre la contrefaçon et le référé-interdiction en matière de marques (Mise en ligne Novembre 2007) Comment faire constater la contrefaçon sur internet ? (Mise en ligne Novembre 2007) L’usage d’un nom de domaine constitué d’un signe descriptif peut être contrefaisant (Mise en ligne Avril 2007) Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI : les marques notoires sont mieux protégées (Mise en ligne Octobre 2007) La mention d’une marque sur un site ne suffit pas toujours à caractériser la contrefaçon… (Mise en ligne Juillet 2007) Vista contre Windows Vista : Microsoft assignée en contrefaçon de marque (Mise en ligne Juillet 2007)

Propriété intellectuelle

Les préjudices résultant de l’atteinte à une base de données

Une société exploitant un site internet, donnant accès à une base de données répertoriant les emplacements et les caractéristiques des radars de contrôle routier en Europe, a constaté la reproduction et l’exploitation, sans autorisation, de sa base de données, sur un autre site internet.Considérant qu’il a été porté atteinte à ses droits de propriété intellectuelle

Propriété intellectuelle

Services de médias audiovisuels à la demande

Audiovisuel Vidéo à la demande Services de médias audiovisuels à la demande : extension du régime de la communication audiovisuelle Le régime juridique des SmaD, Services de Médias Audiovisuels à la Demande, va subir un profond changement du fait de la nouvelle loi audiovisuelle, sur la partie transposant la directive dite « Services de Médias Audiovisuels » (1). Le projet de loi, en discussion au Sénat, comporte en effet, en son titre III, une extension de définition de la communication audiovisuelle, jusqu’ici essentiellement composée de la radio et de la télévision, qui inclura désormais les SmaD. Avant l’entrée en vigueur de cette loi, le régime des sites web était essentiellement dicté par la loi pour la confiance dans l’économie numérique (2), y compris pour les sites de vidéo à la demande. En entrant dans le champ d’application de la loi sur la communication audiovisuelle (3), les sites de VoD et télévision de rattrapage vont se voir appliquer, sous le contrôle du CSA, des obligations habituellement réservées aux chaînes de télé. Il en sera ainsi du pluralisme, du respect de la dignité de la personne et de la protection de l’enfance prévus par la loi, tandis qu’un décret va fixer le régime concernant la publicité, le télé achat, le parrainage, le respect de la langue française et, pour certains, le niveau de contribution et d’exposition des œuvres françaises et européennes. Même si l’on sait déjà qu’il s’agira de mettre en place un encadrement spécifique et progressif, les professionnels s’interrogent et débattent sur les points les plus sensibles que sont la publicité et les quotas. En effet, la publicité présente sur un site web de VoD est de plusieurs types ; on y trouve tout à la fois des bannières, pop up, pop under et autres liens commerciaux par exemple, comme sur n’importe quel site web, mais aussi des pré-roll voire des coupures publicitaires visibles uniquement sur le « player ». Comment le décret appréhendera ces disparités de revenus et d’impact pour réglementer sur le sujet ? Quant aux quotas, le premier débat concerne l’assiette des revenus qui sera prise en compte pour l’investissement minimum des SmaD dans les œuvres européennes ou d’expression originale française, le deuxième est lié à l’exposition des œuvres, entre une obligation quantitative (proportion d’œuvres dans le catalogue) ou qualitative (mise en avant sur la homepage par exemple). Gageons que la concertation entre les professionnels concernés et nos instances publiques sauront créer des règles permettant de favoriser un marché résolument tourné vers l’avenir que les nouvelles technologies nous promettent. (1) Dir. 89/552/CEE du 3-10-1989 anciennement dite « Télévision Sans Frontière » (2) Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 (3) Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986, dite « Léotard » (Mise en ligne Janvier 2009) Autres brèves Du nouveau sur la VOD : La révision de la directive télévision sans frontière (Mise en ligne Décembre 2005)

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