données de santé

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Les échantillons biologiques d’origine humaine et les données associées

Santé et Biotechnologies Données de santé Avis du CCNE sur les problèmes éthiques posés par les collections de matériel biologique et les données associées La collecte et le traitement des échantillons biologiques d’origine humaine permet de constituer un outil très utile à la recherche scientifique. Véritable vecteur de la connaissance des populations, ces banques de données représentent aussi une menace selon une grande partie de l’opinion publique. Le Comité consultatif national d’éthique propose une réflexion sur le sujet ayant comme objectif de trouver des moyens de rassurer l’opinion publique sur la constitution des biothèques. Un travail sur la délimitation du rôle de chaque intervenant structurant une chaîne de responsabilités en cascade et autres outils juridiques s’avèrent indispensables pour solidifier la confiance du public. De plus, les visions très différentes opposant le monde des chercheurs aux sociétés finançant les projets ne sont pas des éléments très rassurants. C’est donc par une pédagogie et un devoir d’information garantissant l’intégrité du consentement du patient mais surtout par la transparence que l’on pourra établir un rapport de confiance. Le respect des exigences éthiques excluant tout usage autre que scientifique de ces données est le seul moyen de sensibiliser le public à l’atout que représentent ces banques en terme de santé publique. Avis du CCNE n°077 (Mise en ligne Octobre 2008) Autres brèves   Avis du CCNE sur le consentement en faveur d’un tiers (Mise en ligne Juillet 2008)    

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Consécration du dossier pharmaceutique par décret

Suite à l’expérimentation du dossier pharmaceutique, débutée en 2007 à l’initiative du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP), un décret du 15 décembre 2008 a autorisé la généralisation du dossier pharmaceutique (DP) individuel informatisé à toutes les pharmacies d’officine, modifiant ainsi la partie réglementaire du Code de la sécurité sociale, notamment les articles R.161-58-1 et suivants.

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Les avancées du dossier médical pour 2010

Santé et Biotechnologies Dossier médical Les avancées du dossier médical pour 2010 A l’occasion du lancement du dernier appel d’offres pour l’attribution du marché d’hébergement du Dossier Médical Personnalisé, l’Agence nationale des systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé) pourrait ne pas retenir le consortium formé par Orange et General Electric pour des raisons de forme : leur dossier de candidature ne répondrait pas aux exigences de présentation posées par la législation en vigueur relatives aux procédures de réponse à un appel d’offres de marché public. Seules trois entreprises sont donc en concurrence. Selon l’ASIP Santé, « ce marché, d’une durée de quatre ans, est destiné à assurer l’hébergement du DMP dans sa première phase de développement (2010-2013). Il devrait permettre, dès la fin de l’année 2010, aux premiers patients d’accéder à leur dossier médical électronique et aux professionnels de santé de l’intégrer à leurs pratiques pour une meilleure coordination des soins. » Le Dossier Médical Personnalisé devrait voir le jour à la fin de l’année 2010 et environ deux millions de DMP devraient être hébergés. En 2014, ce devrait être treize millions de DMP qui seront hébergés. ASIP Santé, Communiqué de presse du 18 février 2010 (Mise en ligne Mars 2010) Autres brèves Fin du financement de l’archivage des images de radiologie (Mise en ligne Mars 2010) L’Agence nationale des systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé) (Mise en ligne Décembre 2009) Informatisation du système de santé : douze propositions (Mise en ligne Septembre 2009) Relance du dossier médical personnel (DMP) (Mise en ligne Mai 2009) Informatisation du dossier hospitalier patient (dhp) (Mise en ligne Octobre 2008) Le Dossier Médical Personnel (DMP) relancé (Mise en ligne Juin 2008) La Cnil valide le dossier «Web médecin» (Mise en ligne Octobre 2007) Relance du Dossier Médical Personnel (Mise en ligne Avril 2007) Le dossier médical (Mise en ligne Août 2004) Condamnation d’un syndicat de médecins du travail pour violation de la loi Informatique et libertés (Mise en ligne Novembre 2001)

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Relance du dossier médical personnel (DMP)

Santé et Biotechnologies Relance du dossier médical personnel (DMP) Lors de la conférence de presse très attendue de Madame la Ministre Bachelot-Narquin du 9 avril dernier, sur le dossier médical personnel (DMP) et les systèmes d’information partagés, la feuille de route préparée par Monsieur Jean-Yves Robin, Directeur du GIP-DMP, a été dévoilée. Une première version du plan de relance du DMP, préalable nécessaire à la mise en place d’un DMP efficace et maîtrisé, a été annoncée pour 2010. Cette première version, fondée sur l’expérimentation en région, se décline en trois étapes successives : la mise en œuvre de premiers « services initiaux de partage » de documents et d’informations (de type antécédents, allergies, prescriptions, résultats d’examens, …) entre les professionnels, sous le contrôle des patients ; l’expérimentation de « services spécialisés à valeur médicale supplémentaire » (dossier communiquant de cancérologie, suivi du diabète, DMP de l’enfant, imagerie médicale…) ; la mise en place de « services aux patients », telle qu’une boîte de réception automatique de leurs résultats d’examen, des procédures de suivi des patients et de rappels, …). Le déroulement de ces trois étapes devra principalement être axé sur la sécurité et la confidentialité des données, gage de confiance des usagers et pierre angulaire du projet DMP. Communiqué du 9 avril 2009 Ministère de la Santé et des Sports (Mise en ligne Mai 2009)

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Une norme internationale spécifiquement dédiée à la sécurité des informations de santé

Santé et Biotechnologies Données de santé Une norme internationale spécifiquement dédiée à la sécurité des informations de santé Au regard du caractère particulièrement sensible des informations de santé et des exigences de sécurité et de confidentialité associées, cette nouvelle norme ISO 27799 : 2008 publiée le 12 juin 2008 était des plus attendue. La norme ISO 27799:2008 qui s’inscrit dans le prolongement de la norme ISO 27002 : 2005 dédiée à la sécurité de l’information fournit : des lignes directrices permettant d’interpréter et mettre en œuvre la norme ISO 27002 dans le domaine de la santé ; une série de contrôles détaillés en vue de la gestion de la sécurité des informations de santé ; des recommandations et bonnes pratiques en matière de gestion de la sécurité des informations de santé. La norme ISO 27799:2008 constitue dès lors un nouveau guide à l’attention des responsables sécurité des systèmes d’information de santé et des professionnels de santé soucieux d’assurer la confidentialité et la sécurité des informations de santé. Dans ce contexte, il est recommandé aux établissements, organismes, professionnels de santé, hébergeurs de données de santé et RSSI chargés de systèmes information de santé d’en prendre connaissance au plus tôt pour son implémentation. Communiqué de l’ISO du 28 août 2008 (Mise en ligne Septembre 2008)

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La sanction du délit d’exercice illégal de la médecine

Santé et Biotechnologies La sanction du délit d’exercice illégal de la médecine Par un arrêt en date du 16 octobre 2008, la 1ère chambre civile de la Cour de cassation a censuré un arrêt de Cour d’appel qui avait interdit à une personne exerçant la « médecine chinoise » d’utiliser le terme de « médecine », au motif qu’il s’agit d’un terme protégé par les articles L.4131-1 et L.4161-1 du Code de la santé publique relatifs à l’ « exercice illégal de la médecine ». La Cour de cassation a refusé d’assimiler le terme « médecine » à celui de « médecin », estimant qu’à l’inverse du titre de « médecin », celui de « médecine » n’est pas protégé par le Code de la santé publique et que dès lors, son utilisation ne peut être sanctionnée par l’interdiction, sauf à établir que la personne concernée établirait des diagnostics ou pratiquerait des actes médicaux. Il est à noter que le délit d’exercice illégal de la médecine prévu aux articles L.4161-1 et L.4161-6 du Code la santé publique est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende, le délit d’usurpation de titres, prévu par l’article L.4162-1 du Code de la santé publique étant quant à lui, puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 € d’amende. Cass. civ. 1 16 octobre 2008 (Mise en ligne Décembre 2008)

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hébergement données de santé cadre dossier médical

Informatique Santé L’hébergement de données de santé dans le cadre du dossier médical personnel La loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie organise une réforme substantielle visant à sauvegarder le système d’assurance maladie, tout en préservant ses principes fondamentaux. Si depuis le 1er janvier 2005 chaque assuré doit choisir son médecin traitant, la loi comporte cependant d’autres importantes nouveautés dans le domaine de la santé numérique : la mise en place d’une Haute Autorité de santé dont le décret du 26 octobre 2004 définit les fonctions, notamment la définition des règles de bonne pratique à respecter par les sites informatiques dédiés à la santé et les logiciels d’aide à la prescription médicale ainsi que les certifications correspondantes. Elle est entrée en fonction le 22 décembre 2004. l’instauration à compter du 1er juillet 2007 du dossier médical personnel créé auprès d’un hébergeur de données de santé à caractère personnel, activité désormais strictement encadrée et contrôlée. l’encouragement au développement de la télémédecine, activité qui se trouve aujourd’hui définie par le législateur. Une des missions de la Haute Autorité est d’établir une procédure de certification des sites informatiques de santé et des logiciels d’aide à la prescription médicale ayant respecté un ensemble de règles de bonnes pratiques. La profession d’hébergeur de données de santé est particulièrement encadrée : Les actuels et futurs hébergeurs seront soumis à une procédure d’agrément prévue à l’article L.111-8 du Code de la santé publique et dont les modalités seront fixées par un décret. La prestation d’hébergement devra faire l’objet d’un contrat entre l’hébergeur et la personne concernée. L’article L.111-8 du Code de la Santé Publique prévoit néanmoins que tout acte de cession à titre onéreux de données de santé identifiantes, directement ou indirectement y compris avec l’accord de la personne concernée, est interdit sous peines de sanctions pénales. Une consécration législative de la télémédecine : Elle permettra d’effectuer des actes médicaux dans le strict respect des règles de déontologie mais à distance, sous le contrôle et la responsabilité d’un médecin en contact avec le patient par des moyens de communication appropriés à la réalisation de l’acte médical. Les schémas régionaux d’organisation sanitaire intègreront la télémédecine. Paru dans la JTIT n°36/2005 p.1 (Mise en ligne Janvier 2005) Autres brèves (Mise en ligne )

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Les hébergeurs de données de santé provisoirement dispensés d’agrément

Le gouvernement veut se donner le temps d’adopter les référentiels de sécurité et d’interopérabilité nécessaires à la procédure d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère personnel. La loi du 30 janvier 2007 (1) ratifiant l’ordonnance relative à l’organisation de certaines professions de santé (Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005) a suspendu,

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L’expérimentation du dossier médical personnel autorisée

Informatique et libertés Secteur santé La Cnil autorise les expérimentations du dossier médical personnel Le 30 mai 2006, la Cnil a autorisé les applications informatiques mises en œuvre au sein des établissements de soins et par les professionnels de santé participant à l’expérimentation du dossier médical personnel (DMP). La finalité principale de l’expérimentation du DMP sera de tester la faisabilité et l’acceptabilité du dispositif envisagé. La Cnil a autorisé l’expérimentation, en rappelant sa préoccupation sur l’importance des mesures de sécurité mises en œuvre par les hébergeurs du DMP, et en insistant sur le fait que la sécurité est une recommandation constante en matière de bases de données sensibles. Délibération 2006-151 du 30 mai 2006 (Mise en ligne Juin 2006)

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Le décret du 4 janvier 2006 sur l’hébergement de données de santé

Informatique et libertés Santé : Hébergement de données Hébergement de données de santé : le nouveau régime issu du décret du 4 janvier 2006 Le décret du 4 janvier 2006 fixe le cadre juridique applicable aux hébergeurs de données de santé à caractère personnel. Le Code de la santé publique permet en effet aux professionnels de santé ou aux établissements de santé de «déposer des données de santé à caractère personnel, recueillies ou produites à l’occasion des activités de prévention, de diagnostic ou de soins, auprès de personnes physiques ou morales agréées à cet effet». L’hébergeur devra notamment définir et mettre en œuvre une politique de confidentialité et de sécurité permettant d’assurer le respect des droits des personnes concernées par les données hébergées, la sécurité de l’accès aux informations et la pérennité des données hébergées. La prestation d’hébergement devra faire l’objet d’un contrat entre l’hébergeur et son client (établissement de santé, médecins…) comportant neuf clauses obligatoires parmi lesquelles : une clause mentionnant les indicateurs de qualité et de performance permettant la vérification du niveau de qualité de service annoncé et la périodicité de leur mesure, une clause décrivant les prestations réalisées, une autre relative aux obligations de l’hébergeur à l’égard de la personne à l’origine du dépôt des données de santé à caractère personnel, en cas de modifications ou d’évolutions techniques introduites par lui, une autre relative à l’information sur les conditions de recours à d’éventuels prestataires techniques externes et les engagements de l’hébergeur pour que soit assuré un niveau équivalent de garantie au regard des obligations pesant sur l’activité d’hébergement, et enfin une clause traitant de l’information sur les garanties permettant de couvrir toute défaillance éventuelle de l’hébergeur. L’agrément est délivré aux hébergeurs de données de santé pour trois ans renouvelables et le ministre de la santé peut procéder au retrait ou à la suspension de l’agrément dans certaines conditions. Décret 2006-6 du 4 janvier 2006 (paru au JO du 5 janvier 2006) (Mise en ligne Janvier 2006)

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